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L'église du plus petit hameau de Gerpinnes, à savoir Fromiée, est consacrée à Sainte-Adèle, sainte vénérée notamment par celles et ceux qui souffient des yeux. Selon les anciens, on aurait déjà marché pour Sainte-Adèle précédemment mais ce n'est qu'en 1995 que cette jeune marche vit réellement le jour.
En effet, à l'occasion du premier centenaire de la paroisse locale, les membres du comité de la Marche Sainte-Rolende de Fromiée eurent la bonne idée de marquer cet anniversaire par une procession à la fois religieuse et militaire. Sainte-Adèle, escortée par de nombreux pèlerins et marcheurs, parcourut toutes les rues de son fief au rythme des fifres et des tambours; chaque dévotion devant chapelles ou reposoirs étant ponctuée par une décharge tonitruante: une réussite totale !
Paradoxalement et déjà depuis quelques années, la célébration de la fête du Saint-Sacrement connaissait une certaine désaffection. Pénurie de prêtres ou désintérêt des pèlerins, cette grande tradition villageoise d'antan semblait peu à peu sombrer dans l'indifférence générale.
Il fallait réagir... et c'est ainsi qu'après deux années transitoires, le comité décida d'abandonner la procession du Saint-Sacrement au profit de la Marche Sainte-Adèle.
Fromiée déjà reconnu pour sa participation exemplaire à la Sainte-Rolende (250 marcheurs pour 250 habitants et sa double herse de sapeurs) aura par la même occasion sa propre marche, chaque premier week-end d'août !
Déjà en 1998, le succès était au rendez-vous : notre belle église était pleine à ras bord lorsque le curé bénit la grande bassine d'eau dans laquelle chaque paroissien fut invité, après messe, à puiser une partie du contenu.
Plus de 80 soldats escortèrent ensuite la patronne de Fromiée. L'année suivante, ils étaient environ 120 à protéger l'effigie de notre sainte. Combien seront-ils cette année ? Encore plus sûrement car le bouche à oreille a produit son effet et beaucoup de marcheurs des villages avoisinants, retenus par la Pentecôte par leurs compagnies respectives, ont promis d'être présents tant ils connaissent l'hospitalité des habitants de Fromiée et la convivialité du barbecue traditionnellement organisé la veille de la procession, lors de la remise des costumes. Il faut enfin signaler que le corps d'office en place à la Sainte-Adèle est calqué sur celui qui officiera lors de la prochaine Pentecôte. Une bonne répétition en-soi !

Sainte Adele 2009 : Article publié dans le journal vers l'Avenir. Cliquez ici.

Sainte Adele 2008 : Article publié dans le journal vers l'Avenir. Cliquez ici.

Sainte Adele 2007 : Article publié dans le journal vers l'Avenir. Cliquez ici.

L’histoire :

Selon la tradition, Sainte-Rolende était la fille de Didier, roi des Lombards, qui régnait sur la Gaule cisalpine. En 774, Charlemagne, roi des Francs, sorti vainqueur de la confrontation qui l’opposait aux Lombards, s’empara des régions cisalpines et condamna le roi Didier et sa famille à l’exil dans le nord de la Gaule. Didier chercha à contracter de puissantes alliances par le mariage de ses enfants, usage répandu à l’époque. Approuvé par sa cour, il destina donc la main de sa fille Rolende au fils du roi d’Ecosse, Oger. Mais la jeune femme en avait décidé autrement, elle désirait consacrer sa vie entière au service de Dieu. Aussi, lorsqu’elle sentit l’approche du mariage, Rolende s’enfuit de la maison familiale, accompagnée de quelques serviteurs, pour tenter de rejoindre le couvent des Onze Mille Vierges de Cologne.

Affaiblie par le voyage, elle ne put y parvenir et mourut d’épuisement à la Ferme-Château de Villers-Poterie. A partir de ce moment, des miracles s’accomplirent. Aussitôt, le clergé et les notables des environs vinrent chercher la dépouille sacrée et l’inhumèrent du côté droit de l’église de Gerpinnes, où un mausolée lui fut érigé. Ce tombeau devint célèbre par les miracles qui s’y opérèrent et où une foule de pèlerins commença à affluer. (Un aveugle serait venu se recueillir et aurait recouvré la vue.)

Le 8 mai 1103, l’Evêque de Liège, Otbert, procéda à l’exaltation du corps saint dont les ossements furent déposés dans un premier coofre en bois. Celui-ci, vraisemblablement garni de plaques d’argent par les générations suivantes, fut remplacé en 1599 par la châsse actuelle, chef-d’œuvre de l’orfèvre namurois Henri Libert. Un parchemin inséré dans cette dernière en date du 13 mai 1599 atteste que Monseigneur Blasaeus, évêque de Namur, procéda à la translation du corps de Rolende dans la nouvelle châsse.

                  

La procession : Le lundi de Pentecôte, après la messe de 3h, la châsse, portée à bras d’hommes, quitte l’église. C’est à la compagnie de Villers-Poterie que revient l’honneur de sortir la châsse qui sera portée tout au long du périple sur les épaules des fidèles et pélerins.
Après le relais de la compagnie de Gerpinnes, c’est la montée vers Hymiée, l’accueil par la procession saint Oger à Hanzinne et la courte halte à la ferme de Bertransart. Après avoir traversé les Flaches et Joncret et après un arrêt au château d’Acoz, elle repart vers Villers-Poterie où la plupart des compagnies se retrouvent pour un hommage particulier à la Sainte.
Le cortège continue son itinéraire et après être passé par Gougnies et Fromiée, arrive au Sartia à l’entrée Est de Gerpinnes où se déploie la grande parade des 11 compagnies.
C’est la rentrée vers 18h au milieu d’une foule considérable. Les reliques encadrées par les pèlerins et le clergé, précédées par 2.500 marcheurs en costume des Ier et IIème empire, font leur entrée solennelle dans l’église de Gerpinnes après avoir traversé les rues de la cité au son des fifres et tambours.

 

La chanson de Rolende :
Musique originale   : Maxime Le Forestier
Paroles             : Michel Robert
Arrangement musical : Olivier Bodson

Elle, fille de Roi, fille sans joie
Elle vit dans la lumière, la foi
Dieu est son Roi, elle s’appelle Rolende
L’amour la poursuit et sans répit
La prière d’un ange la nourrit
Elle aime Dieu, fuit l’opulence. Elle vient de Corbie, toute en sueur
Le décès de son père elle pleure
De lui, elle sera toujours fière.
Puisqu’il a choisi le repentir
De finir sa vie, de mourir
Comme un saint dans un monastère. Sa vieille mère lasse la quitta
Vers Lobbes, elle se dirigea
Aidez-la, elle s’appelle Rolende.
Cologne est encore bien loin
Epuisée, elle marche en vain
Aidez-la , elle s’appelle Rolende. A vous gens de foi
Elle va venir
Vous l’aimerez
Vous le louerez
Sans vous lasser
Chantez cela. Dans notre campagne elle s’affaissa
Sur un chêne son valet grimpa
Au loin, dans la brume il put voir
Un fermage de Villers, s’offrit
Et là, la sainte femme s’affaiblit
Les gens en larmes accoururent. Un prêtre au chevet est demandé
Les sacrements lui furent donnés
Fille de Dieu, c’est sainte Rolende
L’amour la poursuit et sans répit
La prière d’un ange la nourrit
Elle aime Dieu, fuit l’opulence.
A vous gens de foi
Elle va venir
Vous l’aimerez
Vous la louerez
Sans vous lasser
Chantez cela. Un jeune aveugle s’agenouilla
Ses mains sur la Sainte il posa
De ses yeux des écailles tombent
La lumière lui apparut, il vit
Un miracle s’est accompli
Les gens émus en larmes prient. Vers Gerpinnes, le jeune homme partit
Criant à tous, je suis guéri
Les gens émus en larmes arrivent
A Gerpinnes vénérée elle devint
Et même de beaucoup plus loin
Les pèlerins en émoi prient. A vous gens de foi
De l’accomplir
Et de l’aimer
De la louer
A tout jamais
Chantez cela A vous gens de foi
De l’accomplir
Et de l’aimer
De la louer
A tout jamais
Chantez cela

Drapeau

 

Au milieu du 19ième siècle, à Fromiée, comme dans bons nombres de bourgades, les villages vivaient aux rythmes des festivités organisées par les comités de jeunesses.Lourde tâche que de faire vivre son petit hameau préféré. En quête de reconnaissance et de visibilité, le comité de jeunesse de Fromiée s’est mis à la recherche d’un mécène pour lui permettre de se confectionner un drapeau. C’est en mars 1867, à la naissance de son premier fils, Léandre, que Jean-Joseph ROLAND, offrit le premier drapeau de la jeunesse. Le « parrain » du premier étendard de la jeunesse de Fromiée était un grossiste brasseur, fortuné, mais aussi grand-père du non moins célèbre historien, Joseph Roland. Pendant une longue année d’attente, le fruit fut récolté et exhibé, au grand plaisir des habitants de Fromiée, lors des différentes festivités du village. Le privilège de porter le drapeau était offert chaque année à celui qui offrait le plus de litres de bière.

C’est un quadrilatère en forme de losange, il est dressé sur pointe et est bordé d’un galon et de franges dorés. Il est surmonté d’un lion en bois dressé sur les pattes arrières sujet principal des armoiries de la Belgique. Le tissu utilisé est un velours épais de couleur bleu marine qui sera remplacé par la suite par un velours bordeaux foncé. Bien avant 1868, Fromiée vénérait les bienfaits de Sainte Adèle et comme le drapeau de la jeunesse a pour habitude de représenter le saint patron de la paroisse dont il dépend, Sainte Adèle y est représentée dans sa tenue d’abbesse, tenant dans sa main droite la crosse de l’abbesse et dans la main gauche la miniature de la première chapelle en bois qui a précédé l’église de Fromiée érigée en 1895. Pour les spécialistes, il s’agirait de la reproduction d’une abbaye. Le feuillage qui l’entoure est cousu en fils d’or et est typique dans les décors d’élévation réservé aux Saintes. Un blason de quatre lions, emblème de la province du Hainaut, couronné, le tout étant dominé par l’étoile du berger. Il est dédié à la « Jeunesse de Fromiée »

Il y a deux Sainte Adèle. Celle avec une maison est la fille de Dagobert, qui à la mort de son mari fonde une abbaye près de Trèves où elle est abbesse. La seconde, la nôtre, est priée dans l’église, pour les problèmes de vue, c’est la même que celle d’Orp-le grand (bâton et calice). Elle est décédée en l’an 700 et est enterrée dans la crypte de l'église Saint-Martin d’Orp-le-grand. Ses reliques furent placées dans une châsse toujours conservée à Orp-le-Grand et une procession annuelle est organisée en son honneur le premier dimanche d'octobre. Une autre procession en son honneur se déroule à Warnant le premier dimanche de juillet. Elle est fêtée le 30 juin et honorée dans le diocèse de Malines. Des lieux de culte lui sont dédiés à Saint-Géry, Fromiée, Brye et Hemptinne. Elle est invoquée pour la guérison des affections de la vue.

Au fil du temps, le comité de la jeunesse a perdu de sa superbe et le drapeau s’est vu délaissé. Rangé dans un coin de l’église, il ne sortait que lors des processions dans le village. Ce n’est qu’entre les deux guerres lors de la création difficile de notre compagnie qu’il fut intégré dans nos rangs sans ne jamais plus les quitter. En 1999 après avoir rendu plus de 130 années de bons et loyaux services, il fut remplacé par un autre drapeau toujours dédié à Sainte Adèle mais nommé cette fois « Marche de Fromiée ». Notre relique a été mise sous vide dans un double vitrage filtrant les UV et exposé dans l’église Sainte Adèle de Fromiée puisqu’il fait partie du patrimoine de la fabrique d’église de Gerpinnes.

 

LES PELOTONS


LA SAPERIE

 

La saperie de Fromiée est incontestablement le peloton le plus important de la compagnie. Elle revête un uniforme dit « traditionnel » appelé plus communément « du second empire ». Le costume est un mélange des composants des tuniques de la première armée belge, de la garde civique, de l’armée hollandaise et de l’armée française. La saperie est le premier peloton de la compagnie car elle rappelle les régiments d’infanterie du début du 19ième siècle. Peloton du génie qui facilitait l’avancée du reste de l’infanterie.

Elle est conduite par un sergent sapeur coiffé d’un colback avec grand plumet aux couleurs de la Belgique portant la traditionnelle bêche cuivrée et un tablier blanc brodé en coton. Son costume porte des galons dorés et des épaulettes laissant apparaitre une alternance de couleurs rouge et or. Le sergent sapeur commande l’évolution de la compagnie et signale les changements de pas ou de formation. Il est secondé par un adjoint et par un ou plusieurs caporaux.

Le sapeur porte un colback avec un plumet blanc et rouge. Son costume est très simple, il représente une redingote avec des épaulettes rouges. Le tablier est en coton blanc et chaque sapeur porte la hache cuivrée. En souvenir des influences hollandaise et française, le sapeur porte la giberne en croisé avec le sabre briquet.

Après la grande guerre et pendant une bonne vingtaine d’années, la saperie de Fromiée ne comptait que quelques enfants et hommes du village allergiques à la poudre et au fusil. Dans les années 70, vu la difficulté rencontrée pour constituer un peloton de sapeurs représentatif, la compagnie de Fromiée accepta un groupe de sapeurs du premier empire de Chamborgneau, qui forma en quelque sorte la dernière guérite du peloton.

Au milieu des années 80, suite à la volonté du comité de doubler le nombre d’hommes que comptait la compagnie, la saperie de Fromiée connut son véritable essor. Le fruit de la réussite repose sur la convivialité et sur le dévouement de ses officiers. La manière de recevoir la compagnie, l’ambiance très chaleureuse et le sérieux du lundi de Pentecôte ont parachevé cette fulgurante progression.

Depuis 1988, la saperie de Fromiée a adopté une disposition dans les rangs spécifique. En effet, le lundi de Pentecôte, lors de la rentrée solennelle, la saperie prend la forme d’un fer de lance. Précédemment, la saperie, premier peloton de l’infanterie, prenait toujours la disposition d’un triangle lors des parades et grands événements. Cet ordre particulier est appelé « la herse ». Depuis lors, cette « tradition » est restée et mieux encore, en 1997, forte d’une septantaine de participants, la herse fut dédoublée car les rues de Gerpinnes n’étaient plus assez larges. Cette organisation en double herse reste à ce jour unique en Entre-Sambre et Meuse.

Soucieux d’intégrer les plus jeunes, il a été décidé au sein du groupe de nommer un caporal nounou. C’est lui qui a la lourde tâche de canaliser la fougue de nos petites têtes blondes. Il réussit chaque année à leur faire représenter le trait d’union entre les deux herses. Un vrai challenge ! La rentrée terminée, la saperie fait la haie d’honneur au reste de la compagnie.

« Sans peur et sans reproche » est la devise de la saperie qui deviendra tard le soir du mardi « sapeur et sans reproche ». En poussant la chansonnette sur l’air de la marche de Fromiée, la saperie a prit pour habitude de modifier un temps soit peu les paroles en « venet veye, venet veye les sapeurs di Fromiée » !

Cela étant dit, vous qui regardez passer les pelotons dans la rue, si d’aventure l’envie de découvrir notre folklore de l’intérieur vous tente, c’est avec la saperie de Fromiée qu’il faut marcher.

 

 

 

 


Peloton de Gendarmes

 

Depuis la Pentecôte 2006, comme vous l’aurez certainement remarqué, un nouveau peloton est venu s’intégrer au sein de la Compagnie de Fromiée.

Il s’agit d’un peloton de Gendarmes dont les membres sont revêtus des uniformes de la Gendarmerie du 15 avril 1832.

En 1830 survient la révolution belge. Dès l'obtention de son indépendance, la toute jeune Belgique prend un arrêté pour créer sa propre gendarmerie nationale sur les bases du corps préexistant. Les gendarmes exercent leur mission sur l'ensemble du territoire.
L'uniforme était, à cette époque, comme d'ailleurs auparavant, de grande importance; il devait être coloré, en imposer et ...inspirer la crainte. Le premier uniforme officiel de la gendarmerie nationale belge est déterminé par l'arrêté royal du 15 avril 1832. Il comporte une grande et une petite tenue.
La grande tenue, aussi bien pour les officiers, les sous-officiers que les gendarmes, se compose d'un habit bleu roi avec retroussis et passepoils en drap écarlate.
Les officiers, sous-officiers et gendarmes à cheval portent une culotte en daim, les gendarmes à pied sont dotés d'un pantalon de drap gris.

Le peloton est constitué exclusivement par des ex-gendarmes ou des ex-policiers, faisant partie de l’actuelle police fédérale ou locale.

Le souhait des membres de ce peloton consiste à reconstituer au plus juste les uniformes et accessoires de l’époque.

Le musée de la Gendarmerie a été contacté afin d’obtenir les informations utiles et nécessaires.  
Le peloton est actuellement constitué :
d’un Capitaine :
                    BLONDIAUX Gérard
de trois maréchaux des Logis-Chefs :
                    VANDERMEUSE Didier, CHARLIER Miguel et GOBLET Olivier
de quatre Maréchaux des Logis :
                     JACQUIN Fabrice, VEKEMAN Olivier, 
                    BLONDIAUX Régis et JACOB Arnauld.  
∙ et de neuf Brigadiers :
                   HERNALSTEEN Gilles, PIRARD Vincent,
                   FILIPPIN Gianni, SANTAROSSA Fabiano,
                   DENDAL Frédéric, LAMBERT Remi,
                   GOBEAUX Jean-Yves et VANDELOISE Morgan,,
                   NIHOUL Robin.

 Les membres de ce groupe ont pour motivation première d’entretenir le respect des traditions et usages depuis la création de la Gendarmerie belge.
Un fanion a été créé et est arboré fièrement par le Maréchal des Logis Chef Didier VANDERMEUSE.
En 2006, le Peloton de Gendarmes de Fromiée a été invité à la marche de la Grande Terre de Châtelineau et a représenté la Compagnie pour le vingt-cinquième anniversaire du musée de l’A.M.F.E.S.M.

 

 


 La Baterie / Fanfare

 

La batterie composée de :
Tambour-major   : Voir Corps d'office
Cantinière      : Voir Corps d'office
Fifres          : Desoete Olivier et Van De Vijver Frédéric
Tambours        : Joris Michel, Delacroix Victor, Squevin Daniel, Gilsoul Steeve, Desoete Jean, Delacroix Florent, Dagnely Maxime, Steeve Lameuse, Vandaele Christophe, Frippiat Thierry, Gerards Louis, Beaurain Simon et Gilsoul Baptist.

                                       

 

 

 

La fanfare royale d’Ham-sur-Heure :
Celle-ci nous accompagne Tous les lundis de Pentecôte depuis 1996 et a remplacé l’Harmonie Sainte Cécile de Mettet.

 

 

 

 

 


Les Voltigeurs

 

Officier    : Voir Corps d'office
Cantinières : Voir Corps d'office
Sergents    : Detry Laurent et Goffinet Ludovic

 

 

 

 

 


 Les Grenadiers

 

 Officier    : Voir Corps d'office
Cantinières : Voir Corps d'office
Sergents    : Vigani Daniel et Gaber Jérémy.

 

 

 


 

 La Dernière Guilite

 

Dernière guilitte, peloton présent dans de multiples compagnies des Marches de l’Entre Sambre et Meuse.

Chaque groupe a son histoire, ses coutumes, ses règles elles témoignent de spécificités particulières et la DG de Fromiée n’échappe pas à cet état de fait.

Ainsi donc :

Remonter à la genèse du peloton et situer précisément sa création serait quelque peu aventureux. Le Docteur Joseph Wauthy évoque le début des années cinquante, quelques années après la remise en fonction de la compagnie de Fromiée, elle se composait de quatre soldats et d’un officier. La tenue de l’époque était celle du second empire. Ses membres étaient équipés de godillots et de guêtres.

Quelques années plus tard (trois ou quatre ans ??), la compagnie s’étoffant et se structurant reprenait de plus en plus ses assises dans les coutumes locales, Il fut décidé de singulariser le groupe en l’équipant du costume du premier empire. Puiser ainsi dans l’aspect « plutôt démonstratif » de ce type d’uniforme. (Peu d’autres précisions nous sont parvenues et nous serions heureux de pouvoir étoffer ou recouper quelques informations)

Quoiqu’il en soit, l’accès à ce groupe restreint de membres fut et est toujours resté limité à des marcheurs affirmés dans leur intérêt pour la compagnie et le respect de ses valeurs.

Faire partie de la DG c’est compter au moins vingt-cinq à trente années de marche dans la compagnie, c’est avoir été agissant dans la vie et l’organisation de notre marche, c’est considérer avec respect ses règles et manifester d’une volonté très positive de pérenniser l’existence et les activités de la compagnie dans le respect du folklore local.

Les statuts du peloton explicitent suffisamment les règles qu’il considère comme essentielles dans le comportement de ses membres.

Outre la singularité de porter un uniforme différent du reste de la compagnie, le groupe reste strictement limité dans son effectif (un officier, un sous officier et six soldats).

Le peloton a l’honneur de devancer l’évolution de la Châsse et des pèlerins lors de la rentrée solennelle de la procession au village, derechef lors de l’entrée de cette même procession au pré du Sartiat, soulignée par la haie d’honneur mise en place par l’ensemble de la compagnie. Le tout pour le bonheur des yeux !

Si dans la dernière guilitte on prétend avoir quelques qualités, celle d’être capable de marcher correctement « sans tambour ni trompette »n’est pas des moindres. Car il faut faire bonne figure devant les spectateurs lors des rentrées solennelles. La DG étant bien éloignée des fifres et tambours, les ras et triolets ne lui parviennent que de manière bien relative, pas plus que les appels cadencés de la grosse caisse et des sons nuancés des cuivres et des bois. Faire « la rentée » à la DG n’est pas une affaire de bleu, il faut en être capable !

La DG a bien quelques menus défauts inhérents aux activités du mardi. On nous voudrait tous « à poils » (n’allez pas imaginer des choses, il s’agit des poils du shako).

Il y a donc un peu de résistance de bon aloi , le confort et l’aspect pratique du « bonnet de police » particulièrement apprécié par le peloton lors des évolutions du mardi suscite quelques émois. La mansuétude des membres du Comité est fortement mise à contribution à ce propos. A suivre !!! On est toujours « derrière »… forcément ! Fromiée est un village exceptionnellement hospitalier en période de Pentecôte : il y a les stations officielles chez les « inviteurs », quelques sous-stations officieuses chez des sympathisants et la DG effectue encore quelques sous-sous-stations obligées (enfin presque). Il n’est donc pas rare de voir la DG marcher dans un sens et croiser la compagnie qui vient de rendre les honneurs à une famille du village. Tout cela sous l’œil noir des officiers et les quolibets malicieux des autres pelotons.

Mais fiers des rubans multicolores et significatifs qui supportent les médailles ornant nos uniformes, nous acceptons avec dignité et philosophie cette adversité toute amicale. Voici un petit bout de notre histoire, elle peut être appréciable, désuète, amusante mais nous y tenons beaucoup car … c’est la nôtre. La marche de Fromiée… !

Il y a tant d’histoires à relater que l’on a presque peur de soulever la plume.

 

   

 

 

 


 Les Cantinières et l'Infirmière

 

 

 

 

   

 

 


 Les Invités

 

Si le groupe des grenadiers consulaires de Sart-Saint-Laurent forme aujourd’hui encore après autant d’années un des principaux groupes invités à fréquenter les rangs de la Marche Royale Sainte-Rolende de Fromiée, il le doit à la camaraderie vécue dans les années septante entre Auguste GANHY, officier du Sart et Joseph Wauthy, tambour-major de Fromiée, par ailleurs tous deux membres du comité exécutif de l’Association.
A présent qu’ils sont disparus, chaque année fidèlement dans le même esprit leurs successeurs ne manquent pas de relancer l’invitation pour les uns et d’y répondre avec empressement pour les autres.

 

 

 

 


La Relève

 

 

 

 


 

 

 

 

LE COMITE

 

Secrétaire :
Jean-Pierre Joris
rue de Châtelet, 101
6280 GERPINNES
 
0495/55.75.51

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Trésorier :
Jean-Pierre Bolle
rue A. Mengeot, 13
6280 GERPINNES
 
0499/98.40.62

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Membre :
Muriel Van Weldern
Rue de Biesme, 13
6280 GERPINNES

0476/52.62.90

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Vice secrétaire :
Caroline Cools
rue de Biesme, 6
6280 GERPINNES

0471/05.20.01
 
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Vice trésorier :
Antoine Colin
rue de la station, 252/22
5621 MORIALME

0475/64.28.49

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Membre :
Robin Bolle
rue des Bas Prés, 19
5000 NAMUR

0498/02.50.09

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        Membre :
Julien Van Mollem
rue Jette Faulx, 71
5651 Thy-le-Château

0476/81.77.99

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 Années précédentes
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