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LES PELOTONS


LA SAPERIE

 

La saperie de Fromiée est incontestablement le peloton le plus important de la compagnie. Elle revête un uniforme dit « traditionnel » appelé plus communément « du second empire ». Le costume est un mélange des composants des tuniques de la première armée belge, de la garde civique, de l’armée hollandaise et de l’armée française. La saperie est le premier peloton de la compagnie car elle rappelle les régiments d’infanterie du début du 19ième siècle. Peloton du génie qui facilitait l’avancée du reste de l’infanterie.

Elle est conduite par un sergent sapeur coiffé d’un colback avec grand plumet aux couleurs de la Belgique portant la traditionnelle bêche cuivrée et un tablier blanc brodé en coton. Son costume porte des galons dorés et des épaulettes laissant apparaitre une alternance de couleurs rouge et or. Le sergent sapeur commande l’évolution de la compagnie et signale les changements de pas ou de formation. Il est secondé par un adjoint et par un ou plusieurs caporaux.

Le sapeur porte un colback avec un plumet blanc et rouge. Son costume est très simple, il représente une redingote avec des épaulettes rouges. Le tablier est en coton blanc et chaque sapeur porte la hache cuivrée. En souvenir des influences hollandaise et française, le sapeur porte la giberne en croisé avec le sabre briquet.

Après la grande guerre et pendant une bonne vingtaine d’années, la saperie de Fromiée ne comptait que quelques enfants et hommes du village allergiques à la poudre et au fusil. Dans les années 70, vu la difficulté rencontrée pour constituer un peloton de sapeurs représentatif, la compagnie de Fromiée accepta un groupe de sapeurs du premier empire de Chamborgneau, qui forma en quelque sorte la dernière guérite du peloton.

Au milieu des années 80, suite à la volonté du comité de doubler le nombre d’hommes que comptait la compagnie, la saperie de Fromiée connut son véritable essor. Le fruit de la réussite repose sur la convivialité et sur le dévouement de ses officiers. La manière de recevoir la compagnie, l’ambiance très chaleureuse et le sérieux du lundi de Pentecôte ont parachevé cette fulgurante progression.

Depuis 1988, la saperie de Fromiée a adopté une disposition dans les rangs spécifique. En effet, le lundi de Pentecôte, lors de la rentrée solennelle, la saperie prend la forme d’un fer de lance. Précédemment, la saperie, premier peloton de l’infanterie, prenait toujours la disposition d’un triangle lors des parades et grands événements. Cet ordre particulier est appelé « la herse ». Depuis lors, cette « tradition » est restée et mieux encore, en 1997, forte d’une septantaine de participants, la herse fut dédoublée car les rues de Gerpinnes n’étaient plus assez larges. Cette organisation en double herse reste à ce jour unique en Entre-Sambre et Meuse.

Soucieux d’intégrer les plus jeunes, il a été décidé au sein du groupe de nommer un caporal nounou. C’est lui qui a la lourde tâche de canaliser la fougue de nos petites têtes blondes. Il réussit chaque année à leur faire représenter le trait d’union entre les deux herses. Un vrai challenge ! La rentrée terminée, la saperie fait la haie d’honneur au reste de la compagnie.

« Sans peur et sans reproche » est la devise de la saperie qui deviendra tard le soir du mardi « sapeur et sans reproche ». En poussant la chansonnette sur l’air de la marche de Fromiée, la saperie a prit pour habitude de modifier un temps soit peu les paroles en « venet veye, venet veye les sapeurs di Fromiée » !

Cela étant dit, vous qui regardez passer les pelotons dans la rue, si d’aventure l’envie de découvrir notre folklore de l’intérieur vous tente, c’est avec la saperie de Fromiée qu’il faut marcher.

 

 

 

 


Peloton de Gendarmes

 

Depuis la Pentecôte 2006, comme vous l’aurez certainement remarqué, un nouveau peloton est venu s’intégrer au sein de la Compagnie de Fromiée.

Il s’agit d’un peloton de Gendarmes dont les membres sont revêtus des uniformes de la Gendarmerie du 15 avril 1832.

En 1830 survient la révolution belge. Dès l'obtention de son indépendance, la toute jeune Belgique prend un arrêté pour créer sa propre gendarmerie nationale sur les bases du corps préexistant. Les gendarmes exercent leur mission sur l'ensemble du territoire.
L'uniforme était, à cette époque, comme d'ailleurs auparavant, de grande importance; il devait être coloré, en imposer et ...inspirer la crainte. Le premier uniforme officiel de la gendarmerie nationale belge est déterminé par l'arrêté royal du 15 avril 1832. Il comporte une grande et une petite tenue.
La grande tenue, aussi bien pour les officiers, les sous-officiers que les gendarmes, se compose d'un habit bleu roi avec retroussis et passepoils en drap écarlate.
Les officiers, sous-officiers et gendarmes à cheval portent une culotte en daim, les gendarmes à pied sont dotés d'un pantalon de drap gris.

Le peloton est constitué exclusivement par des ex-gendarmes ou des ex-policiers, faisant partie de l’actuelle police fédérale ou locale.

Le souhait des membres de ce peloton consiste à reconstituer au plus juste les uniformes et accessoires de l’époque.

Le musée de la Gendarmerie a été contacté afin d’obtenir les informations utiles et nécessaires.  
Le peloton est actuellement constitué :
d’un Capitaine :
                    BLONDIAUX Gérard
de trois maréchaux des Logis-Chefs :
                    VANDERMEUSE Didier, CHARLIER Miguel et GOBLET Olivier
de quatre Maréchaux des Logis :
                     JACQUIN Fabrice, VEKEMAN Olivier, 
                    BLONDIAUX Régis et JACOB Arnauld.  
∙ et de neuf Brigadiers :
                   HERNALSTEEN Gilles, PIRARD Vincent,
                   FILIPPIN Gianni, SANTAROSSA Fabiano,
                   DENDAL Frédéric, LAMBERT Remi,
                   GOBEAUX Jean-Yves et VANDELOISE Morgan,,
                   NIHOUL Robin.

 Les membres de ce groupe ont pour motivation première d’entretenir le respect des traditions et usages depuis la création de la Gendarmerie belge.
Un fanion a été créé et est arboré fièrement par le Maréchal des Logis Chef Didier VANDERMEUSE.
En 2006, le Peloton de Gendarmes de Fromiée a été invité à la marche de la Grande Terre de Châtelineau et a représenté la Compagnie pour le vingt-cinquième anniversaire du musée de l’A.M.F.E.S.M.

 

 


 La Baterie / Fanfare

 

La batterie composée de :
Tambour-major   : Voir Corps d'office
Cantinière      : Voir Corps d'office
Fifres          : Desoete Olivier et Van De Vijver Frédéric
Tambours        : Joris Michel, Delacroix Victor, Squevin Daniel, Gilsoul Steeve, Desoete Jean, Delacroix Florent, Dagnely Maxime, Steeve Lameuse, Vandaele Christophe, Frippiat Thierry, Gerards Louis, Beaurain Simon et Gilsoul Baptist.

                                       

 

 

 

La fanfare royale d’Ham-sur-Heure :
Celle-ci nous accompagne Tous les lundis de Pentecôte depuis 1996 et a remplacé l’Harmonie Sainte Cécile de Mettet.

 

 

 

 

 


Les Voltigeurs

 

Officier    : Voir Corps d'office
Cantinières : Voir Corps d'office
Sergents    : Detry Laurent et Goffinet Ludovic

 

 

 

 

 


 Les Grenadiers

 

 Officier    : Voir Corps d'office
Cantinières : Voir Corps d'office
Sergents    : Vigani Daniel et Gaber Jérémy.

 

 

 


 

 La Dernière Guilite

 

Dernière guilitte, peloton présent dans de multiples compagnies des Marches de l’Entre Sambre et Meuse.

Chaque groupe a son histoire, ses coutumes, ses règles elles témoignent de spécificités particulières et la DG de Fromiée n’échappe pas à cet état de fait.

Ainsi donc :

Remonter à la genèse du peloton et situer précisément sa création serait quelque peu aventureux. Le Docteur Joseph Wauthy évoque le début des années cinquante, quelques années après la remise en fonction de la compagnie de Fromiée, elle se composait de quatre soldats et d’un officier. La tenue de l’époque était celle du second empire. Ses membres étaient équipés de godillots et de guêtres.

Quelques années plus tard (trois ou quatre ans ??), la compagnie s’étoffant et se structurant reprenait de plus en plus ses assises dans les coutumes locales, Il fut décidé de singulariser le groupe en l’équipant du costume du premier empire. Puiser ainsi dans l’aspect « plutôt démonstratif » de ce type d’uniforme. (Peu d’autres précisions nous sont parvenues et nous serions heureux de pouvoir étoffer ou recouper quelques informations)

Quoiqu’il en soit, l’accès à ce groupe restreint de membres fut et est toujours resté limité à des marcheurs affirmés dans leur intérêt pour la compagnie et le respect de ses valeurs.

Faire partie de la DG c’est compter au moins vingt-cinq à trente années de marche dans la compagnie, c’est avoir été agissant dans la vie et l’organisation de notre marche, c’est considérer avec respect ses règles et manifester d’une volonté très positive de pérenniser l’existence et les activités de la compagnie dans le respect du folklore local.

Les statuts du peloton explicitent suffisamment les règles qu’il considère comme essentielles dans le comportement de ses membres.

Outre la singularité de porter un uniforme différent du reste de la compagnie, le groupe reste strictement limité dans son effectif (un officier, un sous officier et six soldats).

Le peloton a l’honneur de devancer l’évolution de la Châsse et des pèlerins lors de la rentrée solennelle de la procession au village, derechef lors de l’entrée de cette même procession au pré du Sartiat, soulignée par la haie d’honneur mise en place par l’ensemble de la compagnie. Le tout pour le bonheur des yeux !

Si dans la dernière guilitte on prétend avoir quelques qualités, celle d’être capable de marcher correctement « sans tambour ni trompette »n’est pas des moindres. Car il faut faire bonne figure devant les spectateurs lors des rentrées solennelles. La DG étant bien éloignée des fifres et tambours, les ras et triolets ne lui parviennent que de manière bien relative, pas plus que les appels cadencés de la grosse caisse et des sons nuancés des cuivres et des bois. Faire « la rentée » à la DG n’est pas une affaire de bleu, il faut en être capable !

La DG a bien quelques menus défauts inhérents aux activités du mardi. On nous voudrait tous « à poils » (n’allez pas imaginer des choses, il s’agit des poils du shako).

Il y a donc un peu de résistance de bon aloi , le confort et l’aspect pratique du « bonnet de police » particulièrement apprécié par le peloton lors des évolutions du mardi suscite quelques émois. La mansuétude des membres du Comité est fortement mise à contribution à ce propos. A suivre !!! On est toujours « derrière »… forcément ! Fromiée est un village exceptionnellement hospitalier en période de Pentecôte : il y a les stations officielles chez les « inviteurs », quelques sous-stations officieuses chez des sympathisants et la DG effectue encore quelques sous-sous-stations obligées (enfin presque). Il n’est donc pas rare de voir la DG marcher dans un sens et croiser la compagnie qui vient de rendre les honneurs à une famille du village. Tout cela sous l’œil noir des officiers et les quolibets malicieux des autres pelotons.

Mais fiers des rubans multicolores et significatifs qui supportent les médailles ornant nos uniformes, nous acceptons avec dignité et philosophie cette adversité toute amicale. Voici un petit bout de notre histoire, elle peut être appréciable, désuète, amusante mais nous y tenons beaucoup car … c’est la nôtre. La marche de Fromiée… !

Il y a tant d’histoires à relater que l’on a presque peur de soulever la plume.

 

   

 

 

 


 Les Cantinières et l'Infirmière

 

 

 

 

   

 

 


 Les Invités

 

Si le groupe des grenadiers consulaires de Sart-Saint-Laurent forme aujourd’hui encore après autant d’années un des principaux groupes invités à fréquenter les rangs de la Marche Royale Sainte-Rolende de Fromiée, il le doit à la camaraderie vécue dans les années septante entre Auguste GANHY, officier du Sart et Joseph Wauthy, tambour-major de Fromiée, par ailleurs tous deux membres du comité exécutif de l’Association.
A présent qu’ils sont disparus, chaque année fidèlement dans le même esprit leurs successeurs ne manquent pas de relancer l’invitation pour les uns et d’y répondre avec empressement pour les autres.

 

 

 

 


La Relève